Pour l’Amour des Problèmes

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Il était une fois, dans les terres fertiles d’une sous-région dynamique, un étrange paradoxe.
Les chefs d’entreprise, animés par le rêve de bâtir des empires, avaient, sans s’en rendre compte, cultivé une curieuse habitude : celle de laisser pourrir les problèmes. Lorsqu’un conflit surgissait, qu’une facture restait impayée ou qu’un désaccord s’envenimait, il était admis qu’il valait mieux laisser le temps jouer. Car, disait on, tôt ou tard, tout problème se résoudrait de lui-même – ou presque.

On leur avait inculqué une sorte d’amour du contentieux. Pourquoi régler un problème aujourd’hui quand on peut le repousser à demain ? Pourquoi discuter lorsqu’on peut attendre que l’autre s’épuise, que le créancier abandonne, ou que la situation financière permette enfin de « sauver la face » ? Le contentieux n’était pas vu comme un fléau, mais presque comme un rite de passage, un mal nécessaire pour tenir tête aux tempêtes.

Dans les couloirs feutrés des tribunaux, ce système prospérait. La justice, lente et accablée, n’était pas pressée de se réformer ; pourquoi le serait-elle quand personne ne la bousculait ? Les auxiliaires de justice, avocats et intermédiaires, trouvaient dans cette inertie matière à négociation, marchandage et reports sans fin. Le dossier pourrissait doucement, et chacun en tirait son profit.

Ce cercle vicieux n’épargnait personne : ni les grandes entreprises, ni les plus petites, ni même la nouvelle génération d’entrepreneurs, à qui l’on inculquait insidieusement ce mode de pensée. Pourtant, il suffisait d’un regard extérieur pour comprendre : ce système, aussi confortable qu’il puisse sembler à court terme, tue les rêves.

Briser le cercle vicieux : une justice qui libère
À ce stade, je pense pouvoir vous dire chers amis que je sais de quoi je parle. J’ai vu des entreprises crouler sous le poids de dossiers non résolus. J’ai vu des projets ralentis, des ambitions freinées, des dirigeants épuisés par des conflits interminables. Mais j’ai aussi vu des solutions, souvent ignorées, qui libèrent et redonnent de l’élan.

Dans l’espace OHADA, nous avons pourtant une arme précieuse : les modes alternatifs de règlement des différends, consacrés par l’Acte Uniforme. L’arbitrage et la médiation ne sont pas des solutions de « dernier recours ». Elles sont une voie rapide, efficace, et surtout gratifiante pour les chefs d’entreprise qui osent y recourir.

A Suivre, …

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